Cultiver un potager, c’est avoir la possibilité de produire des légumes bio, savoureux, sains, sans résidus de pesticides. Cela nécessite une approche globale du jardinage. Mais alors comment cultiver votre jardin biologique ?
La rotation des cultures
La rotation des cultures, c’est à dire la succession des cultures sur une même plate-bande, est primordiale en jardinage biologique.
Associée aux besoins du jardinier, elle va déterminer l’assolement du jardin, c’est-à-dire le plan de culture pour une année donnée.
L’absence de rotation entraîne un accroissement des insectes et des malades propres à la culture de la parcelle, une moins bonne utilisation des éléments du sol, ce qui peut se traduire par un appauvrissement pour un élément donné, une fatigue des sols avec des problèmes d’empoisonnement et le développement de mauvaises herbes.
La rotation permet donc de réduire les risques de transmission des maladies, de ne pas épuiser le sol et de freiner le développement des mauvaises herbes.
Si les parasites ne sont plus au contact des plantes qu’ils attaquent, ils finiront par disparaître.
Cela suppose de tenir l’historique de son potager dans un carnet. Il est également important de semer des variétés adaptées au climat et au sol et de respecter leurs dates de semis.
Ceux-ci peuvent ensuite se faire en suivant les différentes phases de la lune.
L’arrosage
Pour un bon développement des plantes, l’arrosage est indispensable. Le sol ne doit jamais complètement s’assécher.
Certaines cultures comme les tomates ou les courgettes, doivent être arrosées au pied, sans mouiller le feuillage. Sinon, vous risquez de votre se développer des maladies comme le mildiou.
Le paillage, en plus de son action désherbante, permet de réduire l’évaporation du sol et conserve donc mieux l’humidité.
Selon les cultures et les besoins, différents types d’arroseurs existent.
La fertilisation
Chaque plante consomme les éléments du sol pour sa croissance. La terre s’épuise et doit donc être enrichie chaque année pour redonner ces éléments aux plantes et poursuivre le cycle des végétaux.
La fertilisation se raisonne de la même façon que pour la culture traditionnelle mais elle se fait sans engrais de synthèse.
De nombreux fertilisants sont utilisés pour apporter les différents éléments minéraux du sol : fumier (qui sert aussi d’amendements), compost, cendre, poudre d’os, sang desséché, poudre de roches, engrais verts.
Ces derniers permettent d’améliorer la structure du sol mais aussi de l’enrichir en humus.
Après cette culture, il est préférable d’installer des légumes gourmands en matière organique (courgette, potiron, tomate, pomme de terre).
Une fertilisation du sol qui ne respecte pas les besoins de chaque plante peut entraîner un déséquilibre du sol et provoquer un mauvais développement de la plante.
Les symptômes se manifestent par des décolorations de feuilles, des fruits qui ne se forment pas ou des plantes chétives.
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