Pour obtenir une maison chatoyante, il est important d’offrir à vos plantes des conditions essentielles pour un développement harmonieux et une bonne croissance. Mais alors comment entretenir vos plantes d’intérieur ?
Assurez un éclairement suffisant
Les besoins en lumière, élément vital qui leur permet d’assimiler le carbone de l’atmosphère par la photosynthèse, diffèrent beaucoup suivant les espèces et leur milieu d’origine.
Les plantes provenant de régions désertiques, comme les cactées et les plantes grasses, sont très exigeantes en lumière.
Il en est de même pour celle qui croissent naturellement sur des berges ensoleillées (Cyperus, Zantedeschia, Sanseviera, etc.).
La plupart des autres plantes cultivées en appartement sont toutefois issues d’un milieu beaucoup moins ensoleillé, car elles poussent généralement sous les hautes frondaisons de la forêt tropicale.
Celles qui présentent un tronc ligneux, signe d’une végétation arborescente (Cordyline, Dracaena, Ficus…) peuvent supporter un éclairage relativement intense, mais sans soleil direct.
Par contre toutes les espèces qui présentent une végétation herbacée, sont habituées à ne recevoir qu’une lumière très atténuée (fougères, lianes à petite végétation).
La connaissance de ces besoins vous permet de choisir les plantes en fonction de leur exigences, par rapport à la pièce que vous avez choisie pour elle.
Souvenez-vous que l’éclairement diminue très vite lorsqu’on s’éloigne de la fenêtre ou de la source lumineuse. Cette notion, souvent oubliée parce que l’œil la perçoit mal, explique les anomalies de végétation par manque de lumière pour une plante que l’on a bougée de quelques dizaines de centimètres seulement de son emplacement habituel.
Notez encore que les plantes à feuillage panaché ou coloré demandent un éclairage suffisant pour conserver ce caractère, à l’exception de Bégonia Rex, qui préfère une situation relativement ensoleillée.
Température favorable
La majorité des espèces d’origine tropicale peuvent parfaitement prospérer dans un appartement chauffé conformément aux exigences de notre confort, soit entre 15 et 20°.
Cette température peut même être sensiblement réduite sans inconvénient, pourvu qu’elle ne soit pas soumise à des variations brusques et fréquentes, dues à des courants d’air par exemple.
Le rempotage
Au fur et à mesure de sa croissance, la plante épuise le volume de terre mis à sa disposition et il est nécessaire de la rempoter périodiquement.
Vous vous apercevez de la nécessité de cette opération lorsque les racines commencent à former un réseau serré sur le pourtour de la motte.
Rempotez au printemps en utilisant un mélange approprié mais n’exagérez jamais la différence de grandeur entre l’ancien et le nouveau pot, pour que les racines soient capables d’explorer rapidement leur nouveau domaine et éviter la saturation en eau.
Avant de placer la plante dans son nouveau pot, disposez au fond une couche de drainage, faite de tessons de poteries grossièrement concassés, de gros graviers ou de billes d’argile.
Lorsqu’il s’agit de plantes âgées cultivées en grands pots, il suffit de remplacer la terre située entre la surface et les premières racines, c’est le surfaçage.
Exécutez-le de préférence en avril-mai, lorsque la végétation a bien démarré.
Culture en pots
La culture en pots ou en bacs est la méthode d’élevage la plus classique. La quantité de terre étant limitée, il est important que sa qualité soit appropriée aux besoins de chaque espèce.
La nature physique de cette terre est beaucoup plus importante que sa richesse : le milieu doit être meuble, poreux et ne pas risquer de se compacter et de devenir imperméable.
Il est donc composé partiellement de matériaux susceptibles de conserver une certaine élasticité dans le temps.
La porosité ainsi acquise sera entretenue par un drainage au fond du pot (gros graviers, tessons de poterie, billes d’argiles…).
Vous savez désormais comment entretenir vos plantes d’intérieur !
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