Le prunier est parmi les moins exigeants de nos arbres fruitiers. Il prospère partout en France. Bien que sa floraison très hâtive soit exposée aux gelées blanches, elle est si abondante qu’elle est rarement entièrement compromise de ce fait. Vous souhaitez tout savoir sur le prunier ?
Cette espèce accepte pratiquement tous les sols, même peu profonds et à tendance humide, mais c’est dans les terrains silico-calcaires qu’elle donne les meilleurs résultats. Le prunier ne redoute vraiment que les terres arides où son système radiculaire très superficiel est exposé à la sécheresse. Pour la même raison, lorsqu’il est planté sur prairie, tenez le sol nu autour du pied sur au moins 2m de diamètre, afin d’éviter la concurrence de l’herbe vis-à-vis de l’eau.
Porte-greffes
Le prunier Myrobolan : en sol très humide et calcaire, est le plus employé.
Formes conseillées
Le prunier se cultive uniquement en formes libres, sur haute, demi ou basse tige pourvue d’un tronc de 50 à 60 cm. La hauteur limitée de cette dernière facilite soins et cueillette. Distance de plantation : 5 à 6 m.
Taille
Après un début de formation en gobelet, laissez la ramure se développer à sa guise, en élaguant seulement son centre pour l’aérer. Comme la majorité des espèces à noyaux, le prunier craint les tailles importantes qui sont génératrices de gomme. Les arbres se mettent naturellement à fruit à l’âge de 6 à 7 ans.
Particularités
Certains pruniers fructifient mal ou pas du tout, bien que leur végétation soit apparemment satisfaisante.
Ce défaut peut être dû à un sol trop riche en azote qui incite l’arbre à pousser “à bois”, plutôt qu’à faire des fruits.
Le remède consiste alors à apporte une fumure riche en acide phosphorique et potasse, pour étable un équilibre plus favorable (type engrais arbres).
Par ailleurs, certaines variétés sont auto-stériles (parmi les Reines-Claudes notamment), et leurs fleurs ne peuvent être fécondées si d’autres variétés pollinisatrices n’existent pas dans le proche voisinage. Il faut évidemment en planter dans ce cas.
Variétés
- Golden Japan (maturité fin juillet-début août) – Fruit : Assez gros à gros, jaune doré. Chair jaune de bonne qualité. Arbre : Bonne vigueur, très productif. Bonne résistance au Monilia.
- Mirabelle de Nancy (maturité fin août-début septembre) – Fruit : Assez petit, jaune d’or, coloré de rose à l’insolation. Arbre : Assez fertile et très productif. Veillez à dégager le centre de la couronne.
- Président (maturité 2e quinzaine de septembre) – Fruit : Gros fruit oblong, rouge foncé. Chair jaune, juteuse. Arbre : Bonne vigueur, productif. Mise à fruit rapide.
- Prune d’Ente ou prune d’Agen (maturité début septembre) – Fruit : Gros fruit violet. Idéal pour le séchage (pruneau). Arbre : Vigoureux et productif. Auto fertile.
- Quetsche d’Alsace (maturité début août) – Fruit : Moyen ou assez gros, ovoïde. Pourpre violacé foncé, pruiné de bleu. Arbre : Vigoureux et productif. Préfère les sols légers et riches. Auto fertile.
- Reine-Claude D’Althan (maturité début août) – Fruit : Gros fruit rouge violacé à maturité, de forme arrondie, légèrement aplati, très pruiné. Arbre : Arbre vigoureux. Mise à fruit rapide et très bonne productivité. Pollinisé par Reine-Claude d’Oullins et Mirabelle de Nancy.
- Reine-Claude de Bavay (maturité mi-septembre) – Fruit : Gros fruit arrondi jaune verdâtre. Chair juteuse, sucrée et parfumée, très bonne qualité. Arbre : Bonne vigueur et productif. Mise à fruit rapide. Auto fertile.
- Reine-Claude dorée (maturité mi-août) – Fruit : Assez gros, arrondi, vert doré, teinté de rose au soleil. Très bonne. Arbre : Vigoureux et productif. Auto-stérile, pollinisé par Reine-Claude d’Oullins.
- Reine-Claude d’Oullins (maturité début août) – Fruit : Gros, sphérique, jaune canari, légèrement teinté de rose et pruiné de blanc. Qualité moyenne. Arbre : Très vigoureux et fertile. Sert de pollinisateur pour les variétés auto-stériles.
- Reine-Claude tardive de Chambourcy (maturité fin septembre) – Fruit : Assez gros, sphérique, vert jaunâtre, pruiné de bleu. Arbre : Vigoureux et moyennement productif. Auto fertile. Préfère les situations abritées.
- Reine-Claude violette (maturité début septembre) – Fruit : Moyen ou assez gros, violet foncé, granité ou marbré de fauve. Pruiné bleuté. Arbre : Assez vigoureux. Réclame la présence de variétés pollinisatrices.
- Stanley (maturité 1ere quinzaine de septembre) – Fruit : Gros fruit assez allongé, violet rougeâtre très foncé. Chair verte, ferme, sucrée. Bon pour le séchage (pruneau). Arbre : Bonne vigueur et productif. Mise à fruit très rapide. Auto fertile.
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